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Orfèvre créateur en art liturgique

La maison familiale Piéchaud travaille au service de l’Eglise depuis 4 générations.

Quatre générations au service de l’art sacré

Dominique Piéchaud

Dominique Piéchaud (1922 – 2011) est issu d’une famille de médecins. S’intéressant très tôt à la peinture il rompt avec la tradition familiale et achève les Beaux-Arts de Bordeaux. Trop jeune pour partir au front, il se blesse dans le cadre du Service du travail obligatoire en Alle­magne. Un chirugien compréhensif le place à Trêves, chez un sculpteur spécialisé dans l’art religieux, Anton Nagel.

Bien qu’étant de nations opposées par la guerre, les deux hommes se rapprochent du fait de leur religion en premier lieu et de leur passion pour l’art. C’est ainsi que Dominique Piéchaud se forme auprès d’Anton Nagel, devenu son maître.

À peine rétabli, il est envoyé sur le front de l’Est qu’il déserte pour retourner se réfugier chez cet artisan catholique, fermement hostile aux nazis. Deux ans après la fin du conflit, Dominique épouse Maria-Theresa, la fille de son maître et protecteur.

Anton Nagel et Dominique Piéchaud
Dominique Piéchaud

Une collection d’objets d’art religieux et de bijouterie

Fin des années 1940 : les débuts seront difficiles, mais fasciné par l’art du Moyen-Âge, Dominique Piéchaud lance dès la fin des années 1940 une collection d’objets d’art religieux et de bijouterie en bronze et émaux grand feu. En 1981 l’atelier prendra le nom « Les Tailleurs d’Images », nom donné aux sculpteurs au Moyen-Âge.

Les Tailleurs d'image

Stephan Piéchaud

1950 : Dominique et Maria-Theresia auront un fils unique, Stephan, qui rejoindra l’atelier familial dès l’âge de 16 ans.

1987 : Stephan Piéchaud devient gérant de l’affaire familiale. Excellent gestionnaire, il ouvre des boutiques à Saint Bertrand de Comminges et à Vézelay, afin de vendre en direct ses productions.

1975 : Naissance de son fils Louis-Guillaume Piéchaud

Stephan Piéchaud
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«  J’ai toujours vécu dans un contexte artistique intense. En Allemagne, dans l’atelier de mon grand-père maternel, en France, avec mes grands-parents collectionneurs d’art, et bien sûr avec mon père. »

Stephan Piéchaud

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Louis-Guillaume Piéchaud

Artiste, artisan et créateur, Louis-Guillaume Piéchaud perpétue cette longue tradition familiale et devient l’héritier de techniques ancestrales. Très tôt, dans l’atelier de son grand père, il apprend à connaître et à manier chaque outil.

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« Contribuer à la beauté du rite est un privilège »

Louis-Guillaume Piéchaud

Une formation variée aux savoir-faire traditionnels

En 1991, à 16 ans, il entre officiellement dans l’atelier familial des Tailleurs d’images. Il se spécialise en orfèvrerie et en art liturgique. Dans leur atelier, son père et son grand-père lui ont enseigné pendant sept ans, la précision du geste et l’amour de la matière.

Sculpture, modelage, céramique, orfèvrerie, émaux … il s’initie aux disciplines les plus variées. Et c’est le travail des métaux qui l’attire particulièrement.

Piéchaud orfèvre - Atelier
Atelier Piechaud

Passion, création et art sacré

En 1999, Louis-Guillaume Piéchaud fonde son propre atelier d’orfèvrerie, avec comme spécialité l’art liturgique (orfèvrerie et mobilier). Installé en Charente à Villefagnan, il réalise sur commande ou restaure des objets d’art sacré uniques servant la liturgie : Ampoules pour le Saint-ChrêmeCalicesBougeoirs, Croix de procession, Encensoirs, OstensoirsReliquaires etc.

Pour Louis-Guillaume Piéchaud, qui consacre avec passion l’essentiel de son travail à l’Église, l’art sacré exige une tournure du cœur particulière. « Le métal, les outils et le savoir-faire peuvent être les mêmes pour créer un calice ou un simple vase, un bijou, mais quand on sait ce pour quoi va servir l’objet, l’état d’esprit, la tournure du cœur ne peut être la même. »

Marteaux, échoppes, burins, ciselets, triboulets …Louis-Guillaume Piéchaud continue à utiliser les mêmes règles et les mêmes outils d’orfèvre qui ont traversé les siècles.  Sans pour autant dédaigner l’outillage moderne, permettant bien souvent de gagner en rigueur et en précision.

Si l’art du Moyen-Âge influence indéniablement son œuvre, son souhait est de parvenir à réaliser des œuvres bien « de son temps », tout en poursuivant une quête difficile, à savoir tenter de tangenter une certaine « intemporalité » dans son style, afin de pouvoir traverser modes et époques…

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« Même si aucun support matériel ne sera jamais assez parfait pour exprimer les mystères précisément inexprimables, en tant qu’êtres incarnés, nous avons besoin de ces support pour nous conduire vers ce qui est tellement plus beau, tellement plus grand. »

Louis-Guillaume Piéchaud

Reprise de l'atelier "Les Tailleurs d'Image"

2011 : A la retraite de son père, il reprend l’atelier familial de production de pièces en série « Les Tailleurs d’Images ». Il propose des bijoux et objets religieux émaillés (crucifix, médailles, chapelets, dizeniers etc.) en bronze et en argent. Ils sont fabriqués en petites séries d’après des modèles dessinés par Dominique, Stephan et Louis-Guillaume Piéchaud.

Pièces tailleurs d'image
Hélène et Constantin - Médailles monnaie frappées

Création d' "Hélène et Constantin"

2021 : Louis-Guillaume Piéchaud crée la marque « Hélène et Constantin », une collection innovante d’objets précieux. Ces bijoux en argent massif sont inspirés de la « frappe monétaire » selon l’intuition de Louis-Guillaume Piéchaud, qui souhaite faire revivre ce savoir-faire antique.

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